MARQUET, la Méditerranée d’une rive à l’autre

MARQUET, la Méditerranée, d’une rive à l’autre, exposition au Musée Paul Valéry du 28 juin au 3 novembre.

L’exposition propose un regard d’ensemble sur les liens étroits qui ont uni Marquet à la Méditerranée. Une Méditerranée vers laquelle il revenait sans cesse, trouvant en elle cet élément essentiel qui a présidé à la majorité de son œuvre : l’eau.

Si les œuvres réalisées sur la côte méditerranéenne française ou dans la baie d’Alger ont été régulièrement présentes dans les expositions consacrées au peintre, les œuvres réalisées en Egypte, en Turquie, en Grèce, en Albanie, en Dalmatie, en Espagne, moins présentes dans les musées mais conservées précieusement dans des collections privées, demeurent inconnues de la plus grande part du public.

Les œuvres réunies, qui proviennent de musées français et étrangers, de collections particulières internationales pour beaucoup rarement exposées, témoignent de l’extrême diversité des paysages d’eau auxquels Marquet s’est intéressé.

Un film, réalisé par le musée, accompagne l’exposition, des textes pédagogiques en jalonnent le parcours.

Une partie de nos adhérents inscrits a pu découvrir cette exposition mardi 9 juillet, une autre le fera mercredi 16 octobre.

Caroll Charrault dont nous apprécions toujours les commentaires nous a accueillis et a choisi de nous donner d’emblée quelques repères biographiques, insistant sur les dons précoces de cet artiste pour le dessin puis sur sa formation à l’atelier de Gustave Moreau (1895 à 1898), étape fondamentale pour sa pratique artistique mais aussi pour les solides liens d’amitiés noués avec Matisse, Camoin et Manguin. Comme Matisse en 1905 à Collioure, Albert Marquet va être attiré par la Méditerranée et rapidement apparaît son thème de prédilection: les ports. C’est face à une vue de Marseille que Caroll Charrault nous donne les clés de lecture qui nous serviront tout au long du parcours: la présence de personnages liés à l’activité portuaire, les innombrables jeux de lumière de l’eau et des reflets des bateaux. Nous nous sommes bien évidemment arrêtés devant les vues de Sète où le peintre a séjourné plusieurs semaines et les séries de dessins qui surprennent par la simplicité et la sûreté du trait.

Voyageur insatiable, Marquet est un peintre reconnu à la production abondante. Il n’est pas étranger à l’influence de l’impressionnisme ou du fauvisme mais reste indépendant.

Des raisons de santé l’ont poussé vers l’autre rive de la Méditerranée, au Maroc puis en Algérie où il rencontre Marcelle qui deviendra son épouse en 1923. Dans ses vues, toujours en surplomb, Marquet donne encore plus de puissance à ses lignes de force et ses personnages sont réduits à des silhouettes schématisées. C’est avec la Tunisie que le parcours se termine. On remarque la grande économie de moyens utilisés par l’artiste pour représenter des paysages méditerranéens qu’il ne s’est jamais lassé de contempler. Un plaisir qu’il a su nous rendre sensible.

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