Deux petits groupes d’amis du Musée Paul-Valéry ont visité jeudi 18 et vendredi 26 novembre l’atelier d’Alain Campos qui, après avoir exposé à la galerie Yves Faurie au début de l’année, s’apprête à accrocher 24 toiles début 2022 au musée Paul-Valéry dans le cadre de l’exposition 4×4.
L’artiste qui s’est installé à Sète il y a seize ans et qui travaille dans un local exiguë du quai Mal de Lattre de Tassigny a présenté ses dernières œuvres inspirées de l’influence des nouvelles technologies sur le quotidien des individus qui, « à l’insu de leur plein gré », se retrouvent englués dans la toile numérique comme des insectes dans la toile d’araignée.






Délaissant pour une fois les teintes brunes, c’est sur des fonds à dominante bleu (couleur de base des écrans informatiques « qui tue les yeux ») qu’il passe en revue les symboles d’un enfer/paradis numérique – pomme et grille pain, réseau de carte mère, lignes de code, ports et connectiques, signal wifi… – que véhiculent des câbles tels des tentacules.
Alain Campos a aussi expliqué sur quelles toiles il déposait des couches d’acrylique auxquelles il ajoutait des couches d’huile et au besoin des traits de posca, en laissant son imaginaire le guider puis comment il les fixait sur de grands châssis à structure d’aluminium.
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