Jeudi 30 juin, visite de l’exposition « Salt & Sky » à la galerie Yves Faurie

Il ne manque presque personne à l’appel jeudi 30 juin devant la galerie Yves Faurie pour la visite de l’exposition de l’américain William MacKendree. Une petite vingtaine d’amis du musée Paul-Valéry vont donc suivre la présentation qu’en fera Antoine Faurie, le nouveau maître des lieux.

« Salt and Sky » est l’aboutissement d’une relation ancienne et suivie entre l’artiste et le fondateur de la galerie, Yves, père d’Antoine, qui a pu se matérialiser à la fin des confinements lors d’une confrontation de William MacKendree aux anciens salins de Villeroy.

Rendus à la nature depuis une cinquantaine d’année, ils laissent deviner des stigmates de l’activités humaines au milieu d’un maquis sablonneux parcourus longuement par le peintre en compagnie d’un ancien résident né sur les lieux qui étaient alors habités par les familles de sauniers.

Ces pérégrinations ainsi que des survols aériens des marais, ont permis à William MacKendree de faire avec les éléments recueillis, canaux, pylônes, maisons en ruines, végétations aux couleurs intenses, sentes incertaines, une série d’esquisses à l’huile diluée sur papier qui serviront de basse à la réalisation des tableaux en atelier à Paris.

On entre ainsi dans l’univers de l’artiste en suivant son cheminement de l’approche du sujet à la version finale, la reconstruction d’un espace abandonné à ses secrets avec des couleurs sincères — vert, bleu, jaune, violet, blanc, pas de noir — agencées selon le procédé très personnel de celui qui s’est révélé en réalisant d’immenses panneaux publicitaires pour de célèbres marques.

Au fond de la galerie, des toiles plus anciennes de l’artistes montrent l’étendue et la variété de son registre, ainsi que dans les réserves, un portrait de Kafka. Antoine Faurie sera donc chaleureusement remercié pour cette visite qui a permis à la plupart de découvrir le travail de cet Américain, né en 1948 à Augusta (Géorgie), installé à Paris depuis 1982, habité par un tropisme sudiste depuis ses années de jeunesse sur l’île de Paros en Grèce, dont la fibre solaire a été heureusement réveillée par l’invitation de la galerie.

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