Les Amis avaient proposé plusieurs dates, cet été les 5 et 8 juillet, puis le 14 septembre, pour découvrir la rétrospective consacrée à François Boisrond par le musée Paul-Valéry du 25 juin au 6 novembre. De nombreux membres de l’association ont ainsi pu découvrir cette exposition qui se divise en six étapes chronologiques et thématiques.

La première étape s’intitule « Départ en figures libres : années 80 ». Notre jeune guide nous donne quelques points de repère biographiques. Formé à l’école des arts décoratifs de Paris, l’artiste rencontre Hervé Di Rosa, Robert Combas et Rémi Blanchard, les fondateurs de la « Figuration Libre ». Nous les retrouvons dans la première salle dans une série de quatre portraits. D’emblée l’influence de la BD se fait sentir. François Boisrond diversifie les supports (papier, journaux, bois, bâche) ; les aplats de couleurs franches et les cernes noirs sont omniprésents dans cette première période.

La seconde étape 1987-2002 est centrée sur le quotidien d’un parisien (portrait d’une contractuelle, d’un balayeur…) ; l’artiste utilise un polaroid pour prendre des notes visuelles. Dans cette salle notre guide choisit de nous commenter un tableau de grand format représentant une vue cavalière de la FIAC 1989 (Foire internationale d’art contemporain) de Paris. Cette version contemporaine et ludique d’un rassemblement d’exposants nous a permis de retrouver bon nombre d’artistes (César, Ben, Viallat et bien d’autres). D’autres toiles nous plongent dans le monde de la télévision ou dans celui de la rue (photos des panneaux publicitaires Decaux).

La troisième période « Tout l’univers de l’art » va de 1992 à 2007. Elle est basée sur la superposition de deux images, une œuvre ancienne et célèbre (le Gilles de Watteau, le déjeuner sur l’herbe de Manet) et son traitement contemporain. C’est également durant cette période que François Boisrond enseigne à l’École des Beaux-Arts de Paris.

La quatrième étape, 1999-2014 est consacrée aux biennales et musées. L’artiste utilise à présent une caméra. Nous nous arrêtons en particulier sur une série de quatre tableaux représentant les phases (organisation, transport, accrochage et vernissage) d’une exposition à Berlin.

La cinquième étape, 2003-2019 Passion (inspirée du film de Jean-Luc Godard) est également basée sur des tableaux célèbres de l’histoire de l’art (Ingres, Delacroix) mais l’artiste utilise à présent le film et un logiciel de traitement d’images pour réaliser de véritables tableaux vivants en peinture.

La dernière partie « Uniformes et Vies des Saints », est dans le droit fil de cette technique. Nous nous arrêtons devant un saint Jérôme, puis un saint Jean-Baptiste, replacés dans un cadre contemporain. Nous terminons notre parcours devant la toile qui a servi pour l’affiche de l’exposition : le Souffleur. L’artiste s’est inspiré d’un fragment (une canéphore) d’une fresque de Ghirlandaio auquel il a adjoint un personnage de notre temps.

Nous avons été impressionnés par la diversité et la qualité des œuvres exposées ; les commentaires de Laura, (notre guide, dont c’était le premier guidage) nous ont été précieux, nous avons tous apprécié cette découverte (cr de la visite du 8 juillet).

Fabienne Schneider
Présidente AMPV

Pendant la durée de la rétrospective,
François Boisrond a installé son atelier
dans une salle du musée où les visiteurs peuvent le voir à l’œuvre
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